Les artistes sénégalais
ont été très intéréssés par les
débats informels qui s'engageaient entre les séances de formation.
Les thèmes abordés ont été
multiples mais on peut relever quelques points d'intéret :
- La création sur ordinateur, les outils
de dessin, les jeux de couleurs, les limites des logiciels.
- La 3D , les logiciels, leurs coûts.
- les mélanges de genre, liaison entre
musique, couleur et formes.
- Les problèmes de droits d'auteurs,
de ventes virtuelles.
On constate que , au Sénégal,
l'informatique est restée l'outil des techniciens et des marchands,
la création à l'aide de l'ordinateur est un domaine qui n'a
pas encore été exploré. En particulier, l'Ecole des
Beaux arts de Dakar n'a pas encore de module d'enseignement informatique,
manque de moyens , sans doute, mais aussi, manque de formateurs et peût-être
surtout le fait que les milieux artistiques sénégalais, comme
dans beaucoup d'autres pays, ont fait une impasse sur la technique et ont
oublié que les nouveaux outils générés par
l'informatique peuvent être des moyens d'expression à part
entière. |